La CGI s’offre un nouvel avenir
La CGI fête ses 25 années d’actions et de travaux au bénéfice du commerce de gros - un secteur clé de l’économie française avec près de 787 milliards d’euros de CA, qui compte 150 000 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire, plus d’un 1 million de salariés, et recrute 90 000 personnes par an.
Créée en 1993, la CGI a pour origine le Centre national de liaison du commerce de gros (fondé en 1946). Elle fédère aujourd’hui 36 fédérations dans les secteurs des biens d’équipement interindustriels, biens de consommation non-alimentaires et alimentaires.
Le mardi 19 juin, la CGI a élu son nouveau Président, Philippe BARBIER, et se tourne vers un nouvel avenir.
Elle entend renforcer aujourd’hui son rôle actif auprès des pouvoirs publics, comme en témoigne sa forte mobilisation dans le cadre du projet de loi Alimentation, de la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte ou bien encore dans le cadre des Assises de la Mobilité.
Les grossistes, créateurs d’emplois et de lien dans les territoires
Philipe BARBIER, nouveau Président de la CGI, élu à l’issue de l’Assemblée générale annuelle qui s’est tenue mardi 19 juin, souligne le rôle et le poids économique du commerce de gros : « Le commerce de gros semble invisible et pourtant, 150 000 grossistes sont là pour trouver, sélectionner, stocker, garantir la qualité, transporter, livrer à d’autres professionnels, des produits qui seront ensuite transformés, installés, vendus à un client final : les médicaments dans les pharmacies, les fleurs chez votre fleuriste, les pièces de rechange chez le garagiste, le matériel électrique chez l’artisan, les repas dans les cantines, les boissons dans votre brasserie... ».
« Les grossistes - des PME à 95% - approvisionnent chaque jour des professionnels partout en France. Notre maillage régional est unique : des grandes métropoles jusqu’au plus petit village, nous sommes présents et nous contribuons à faire vivre les territoires. Partout, nous créons des emplois non délocalisables, y compris pour des jeunes peu qualifiés ; le commerce de gros est l’un des rares secteurs où « l’ascenseur social » fonctionne. Notre rôle social est indéniable. », précise-t-il.
Faire entendre la singularité de la fonction de grossiste
La CGI compte poursuivre sa dynamique actuelle pour se positionner, en partenariat avec des fédérations sectorielles, sur des problématiques économiques et sociétales majeures, transverses à l’ensemble de la profession du négoce. L’attractivité du métier de grossiste, la formation et l’insertion des jeunes ont ainsi été identifiées comme les enjeux prioritaires par l’organisation professionnelle ces dernières années. En effet, de nombreux métiers liés au commerce ou à la logistique restent « sous tension ». Dans le cadre de la Convention de coopération au service de la formation et de l’insertion des jeunes, signée avec le Ministère de l’Education Nationale, la CGI, conjointement avec INTERGROS, a créé en 2017 BtoB My Job !, une plateforme de communication
visant à promouvoir les métiers du commerce de gros (commercial, logistique, export, numérique, marketing…) et du BtoB auprès des jeunes. D’autres enjeux se dessinent, sur le volet fiscal ou environnemental : la requalification en « bâtiments industriels » des bâtiments de stockage et logistique et la reprise obligatoire des déchets du bâtiment, entrée en vigueur en janvier 2017 et visée par une feuille de route du gouvernement.
« Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est la place croissante de problématiques communes fondamentales telles que l’attractivité professionnelle du secteur, la défense de ses intérêts économiques, la formation, l’impact du numérique, la prise en compte de l’environnement, la maîtrise de la fiscalité… », conclut Philippe BARBIER. « Notre souhait, partagé par nos 36 fédérations adhérentes, est d’être connu et reconnu sur le plan institutionnel à un niveau conforme au poids et au rôle du commerce de gros dans l’économie française. »